Pierre levée, Dolmen, Menhir
L’Etymologie est intéressante lorsque l’on cherche la racine des mots pour en trouver une signification dans Dolmen on trouve le mot douleur, dol doloris et men ce qui voudrait dire douleur des hommes et dans Menhir men et hir, hira la colère, la colère des hommes. L’endroit dont je vais vous parler comporte une pierre levée composée de deux parties, en lisère de la forêt de Lyons c’était sans doute un chemin emprunté autrefois du temps des druides qui s’en servaient comme repère et qui sait peut-être avaient-ils observé la lune passer entre ces deux pierres à une certaine période de l’année et peut-être encore se donnaient-ils rendez-vous mais tout ce que je dis n’est que pure supposition. Ce n’est pas par hasard en tous cas qu’est arrivée jusqu’à nos jours la légende de cette pierre composée d’un agglomérat identique à celui que l’on trouve sur le sol alentour.
Pour ma part lorsque j’y suis arrivée, un lièvre habitant de ces lieux dont je n’ai pu distinguer que les deux grandes oreilles s’est enfui dérangé par ma présence, j’ai à peine eu le temps de le prendre en photo. Une nuée d’insectes noirs d’un type que je ne connaissais pas s’est envolée ajoutant encore un peu au côté mystérieux et à la joie de la découverte qui s’avérait incertaine.
Sur la commune de Bézancourt, en allant vers le lieu dit « faute d’argent » on trouve après un virage en tête d’épingle un chemin de forêt avec une route partant à droite et l’autre à gauche. Comme rien ne l’indique, c’est à gauche qu’il faut tourner et emprunter ce chemin de forêt pendant un bon moment avant de trouver sur la gauche une pancarte au milieu de nulle part, indiquant la direction de la pierre qui tourne. En contrebas de ce chemin une route conduit sur la commune de Bézu la forêt qui se situe dans le département de l’Eure, tandis que Bézancourt est en Seine maritime.
Cette pierre mystérieuse tournerait une fois tous les 100 ans, elle n’a rien d’un dolmen ou d’un menhir et ressemble davantage à un repère physique comme pour indiquer au voyageur qu’il se trouvait sur la bonne route en des temps où l’on ne connaissait pas les panneaux de signalisation.
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